Dans la rue du Palais de Justice de Prades, aux riches trottoirs de marbre rose, les anciennes maisons de maître se succèdent.
Aujourd'hui, les pavillons de lotissement sont plus prisés que les anciennes bâtisses et la maison individuelle signe la réussite de ces habitants. Le centre ville se déserte ainsi, laissant place aux fantômes de leur anciens occupant dans ces maisons qui se délabrent. Parfois place nette est faite pour faire des places de stationnement ou construire des logements sociaux de béton et d'ouverture PVC.
Au fil des ans, la petite cité Catalan, au pied de la montagne sacrée du Canigou, perd peu à peu de sa singularité et de son charme. A moins que...